Don Milanesi

Invité

Nom : Milanesi

Prénom : Aldo

Âge : La vingtaine

Particularité : Une rose tatouée sur la poitrine, à l'emplacement même de son cœur. La lettre "C" sur l'intégralité de son dos, les expertises sur sa personne avaient conclues un peu vite à un rapprochement au fait qu'il serait le parrain de l'actuelle Cosa Nostra, raison de son emprisonnement dans cette prison haute sécurité, mais peut-être aussi un rapport avec un nom qu'il a voulu laisser derrière lui ou garde pour plus tard... Il a une obsession pour le piano...ou plutôt pour ses cordes.

Nationalité : Sicilienne

Trait de caractère : D'un calme impressionnant aux premiers abords, c'est un festival de la bestialité dans les méandres de son esprit. Il lutte en permanence pour contenir la haine qui erre en lui depuis sa plus profonde enfance, même s'il n'y paraît rien pour une personne discutant avec lui banalement, mieux vaut ne pas trop l'énerver. Il a une classe et un charme à l'italienne, qui font de lui un homme imposant le respect.

Travail en prison : LE Boucher, bien plus que son travail, c'est le blase qui lui a été donné par ses confrères pour sa dextérité et sa précision à manier le hachoir et accessoirement la hacheuse à viande, ce qui pourrait expliquer la totale disparition de nombreux témoins l'impliquant dans des affaires juridiques embarrassantes.

Numéro de cellule : Il a fait la demande, la seule qu'on lui ait accordé d'ailleurs, d'être placé dans la cellule du même numéro que l'autre appellation de sa Famille : 13

L'histoire du personnage : Détournement de fonds, trafics en tout genre, corruption de magistrats, homicides volontaires et j'en passe... Récidiviste dans la récidive, ce jeune Hidalgo a grandi en Sicile en pleine période d'expansion de la main noire. Naturellement, l'argent facile et la vengeance sont à eux deux une seule et même paire à exploiter pour un cocktail détonnant. La mort d'une famille par le business donne toutes les peines du monde à un gamin recueilli et formé pour sa détermination, et s'il n'a d'abord pas choisi ce qu'il est devenu, il est pour autant fier de se regarder dans la glace et se dire qu'il a réussit. Parti de rien, ou presque vu que tout ce que son père, impliqué de tout son être dans la mafia Italienne, lui légua par le biaias de son testament, fut saisi par les impôts comme "Biens non-déclarés", il arrive une fois sa majorité déclarée et même avant à se faire une place dans le milieu, jouant les brutes ou les assassins pour des chefs de Familles locales. C'est en gagnant la plus grande confiance qui puisse exister entre le Parrain de la Famille la plus enracinée et son Bras-Droit, qu'il se voit léguer le titre de "Président de la Commission Régionale", chargé de coordonner les activités des Familles mafieuses siciliennes et éviter les bains de sang lors de Vendettas ou de guerres entre Familles. Il organise alors dans l'ombre, pendant plus d'une année entière, un complot visant à faire tomber les quatre chefs des Familles majeures, laissant l'exclusivité à celle pour qui il avait fidèlement œuvré le plus, le monopole des affaires de la petite île, avant de prendre succession légitimement la tête de la Cosa Nostra. Jusqu'alors jamais condamné malgré les nombreux soupçons pesant sur lui et ses hommes de mains les plus proches, personne n'a jamais pu réellement confirmer des liens entre lui et la pieuvre aussi appelée Cosa Nostra en Sicile, faute de preuves et de témoins disparaissant de la circulation quelques jours à peine après avoir voulu se rendre au tribunal pour témoigner sur le dossier ouvert sur la personne d'Aldo Milanesi. L'affaire dans laquelle il "serait" impliqué et qui lui vaut ce petit passage en prison, serait le massacre des gérants d'une boîte de nuit, retrouvés dans le fond de leur salle de vidéo surveillance. La femme retrouvée suspendue au plafond par une simple mais robuste corde à piano, les membres moteurs séparés du corps et le mari le crâne fracturé en deux par un hachoir encore planté, les tripes à l'air, disposés méticuleusement avec écrit sur le sol à côté : "Si tu sors du labyrinthe avant de t'être vidé de ton sang, je jure sur mon honneur que je te rafistole tout ça, sinon..." pendant que les videurs avaient eu la chance de n'écoper que de rafales de fusils-mitrailleurs en pleine poitrine. Il était écrit derrière eux en Italien, sur le mur de leur sang: "Qui ne paye pas des billets, paye de son sang". Le couple avait fait part un jour auparavant aux autorités locales, de la Pizzo auquel Aldo Milanesi les imposait, leur sentence ne s'est pas faîte attendre. Malgré la certitude pour le Parrain de n'avoir laissé aucun preuve et la méticulosité dont il fait preuve à chaque fois, il fût tout simplement enlevé par les autorités, sans prendre la peine de contacter son avocat, ses proches, ses contacts plus ou moins haut placés, et lâché dans la Prison Devil's Island, dont il n'avait jamais entendu parlé, mais dont les rumeurs qu'il a pu entendre de la part des gardiens l’escortant jusqu'à sa cellule, filèrent même à un gars de sa trempe, des frissons dans le dos et des doutes en tête. La Justice s'est-elle décidée à combattre le feu par le feu ?